Archive des webémissions: La Commission des soins de fin de vie du Québec

Cette semaine, nous examinons les biais de la Commission des soins de fin de vie du Québec.

Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:

  • Deux membres de la commission sur les soins de fin de vie du Québec sont accusés de s’opposer à l’euthanasie
  • La première euthanasie d’un mineur en Belgique

Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.

DEUX MEMBRES DE LA COMMISSION SUR LES SOINS DE FIN DE VIE DU QUÉBEC SONT ACCUSÉS DE S’OPPOSER À L’EUTHANASIE

  • Lundi, le journal Le Devoir a publié un article soulevant des «questions éthiques» au sujet de l’inclusion de deux membres de la Commission sur les soins de fin de vie qui s’opposent à l’euthanasie.
  • Le Devoir décrit l’ «opposition farouche» de l’avocat Pierre Deschamps et Mireille Lavoie, et se demande si la commission pouvait être «neutre» si deux de ses membres s’opposent à l’euthanasie.
  • Le Devoir a laissé entendre que les lettres envoyées par la Commission aux médecins étaient assimilables à du harcèlement.  Ces lettres demandent si les personnes qui ont reçu l’euthanasie étaient en «fin de vie» et avait «la capacité de consentir »,
  • Nulle part dans l’article Le Devoir n’a mis en question la neutralité des commissaires qui avaient exprimé leur soutien à la législation sur l’euthanasie.
  • Suite à la publication de l’article, le Parti québécois et Québec Solidaire ont appelé à la suppression des deux commissaires dont la «neutralité» a été remise en question.
  • En dénonçant l’appel à supprimer les deux membres, le ministre de la Santé Gaétan Barrette a déclaré qu’en ayant un mélange d’opinions sur la commission, le résultat est un équilibre, ou une commission «neutre».
  • Dans la campagne du Devoir pour l’euthanasie et contre ceux qui s’y opposent, cette tempête dans un verre d’eau est la dernière en date.  Dans le passé, Le Devoir a ignoré l’opposition laïque et attaqué les opposants en déclarant que l’opposition est basée uniquement sur des arguments «moraux» ou religieux.

LA PREMIÈRE EUTHANASIE D’UN MINEUR EN BELGIQUE

  • Un Belge de 17 ans, «en phase terminale» a été euthanasié dans la Région flamande de ce pays, devenant ainsi le premier mineur à être euthanasié depuis que la loi a été modifiée en 2014 pour permettre la mise à mort des enfants.
  • Afin d’être euthanasié, un enfant doit être dans le stade finale d’une maladie en phase terminale, et doit comprendre les implications de choisir la mort sur la vie à un niveau rationnel. Les mineurs ont également besoin d’avoir demandé à mourir à plusieurs reprises, et recevoir le consentement des parents et de deux médecins, dont un psychiatre. Contrairement aux Pays-Bas, où l’âge minimum pour le consentement à mourir est de 12 ans, la Belgique n’a pas d’âge minimum pour le consentement à mourir.
  • Bien que les bulletins de nouvelles disent que la personne a « souffert d’une douleur physique intolérable » il n’y avait aucune indication sur les mesures palliatives qui avaient été essayées pour contrôler la douleur.
  • Parmi les questions à étudier au Canada au cours des prochaines années il y a la possibilité de permettre aux mineurs d’avoir l’euthanasie ou le suicide assisté.  Beaucoup de gens croient que parce que le suicide est déjà un problème majeur chez les adolescents, permettre l’euthanasie aux ados joue contre la politique public de prévenir le suicide chez les adolescents.
  • Par ailleurs, la jeune fille de 14 ans, Jerika Bolen, est morte hier dans l’état de Wisconsin.  Mlle Bolen, qui avait l’atrophie musculaire spinale, a déclaré son intention d’arrêter ses traitements de soutien de vie à la fin d’aout.  Au lieu de lui donner les services de prévention du suicide, son entourage a planifier un bal des finissants pour elle, auquel mille personnes ont assistés.

 

TVNDY