Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:
- Pourquoi les gens demandent-ils le suicide assisté?
Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.
POURQUOI LES GENS DEMANDENT-ILS LE SUICIDE ASSISTÉ
- Il y a de nombreuses raisons qui font que l’euthanasie et le suicide assisté touchent les personnes en situation de handicap.
- Pour trouver la connexion, on ne doit que regarder les raisons données par les personnes qui demandent le suicide assisté dans l’état d’Oregon.
- Les rapports annuel depuis 1998 montrent que la plupart des raisons ne concernent pas la mort, ni la douleur, mais la situation d’handicap.
- En ordre de fréquence, les raisons sont :
- Perte d’autonomie = 92%;
- Moins capable de participer aux activités qu’ils apprécient = 89%;
- Perte de la dignité = 79%;
- perte de contrôle des fonctions corporelles = 50%;
- Peur de devenir un fardeau pour les proches = 40%;
- Soulagement inadéquat, ou peur de la douleur = 25%;
- Inquiétudes financière = 3%.
- La plupart de ces problèmes sont directement reliés à la discrimination contre les personnes en situation de handicap, et ils peuvent être mitigés avec des changements de services et d’attitudes dirigés vers les handicapés.
La perte d’autonomie
- Lorsqu’on développe une incapacité, on affront des barrières partout, et on a besoin d’aide avec beaucoup de taches quotidiennes, en partie à cause de ces barrières, et en partie à cause de ses propres limitations fonctionnelles.
- C’est fort probable qu’on se trouvera dans un établissement de soins de longue durée, où les routines de la vie sont contrôlés du matin au soir.
- Obtenir des modifications pour enlever les barrières est très difficile; Les listes d’attentes durent des années pour des rampes et des modifications à la maison.
- D’habitude on n’a pas de choix de qui va nous aider avec les soins personnels
- Et si on a des besoins qui tombent en dehors des standards, c’est difficile d’apprendre aux préposés la méthode correcte.
- Mais il y a d’autres options
- Si la société redirigerait les fonds vers les soins à domicile, ça ferait des économies et augmenterait l’autonomie de l’individu
- Si chacun pouvait recevoir des fonds pour embaucher ses propres préposés, qu’il formait, surveillait et même le renvoyait si nécessaire, ainsi la personne garderait un sens d’autonomie et contrôle dans sa vie.
Moins capable de participer aux activités
- La perte de capacité ou la maladie apporte souvent une perte d’énergie. Mais c’est rare qu’une activité ne puisse pas être adapté pour permettre la participation d’une personne avec une incapacité. Ces adaptations sont en général simples, pas chers et très intelligentes. « Lorsqu’on veut, on peut. »
Perte de dignité
- Cette crainte est reliée à une manie depuis l’ère Victorienne de cacher nos fonctions corporelles, et c’est surtout une obsession Britannique et Américaine.
- Malgré que les normes de propreté nous ont aidé à éliminer certaines infections, ils ont aussi crée une peur bleu de toute signe de notre humanité.
- Et ça a causé aux gens d’avoir honte des étapes normales de la vie où nous perdons tous ce contrôle rigide de nos corps.
- Capitalisme au secours! Les compagnies qui vendent les produits pour l’incontinence fout tous ce qui est possible pour normaliser les fuites urinaires.
Peur de devenir un fardeau
- Les gouvernements, en faisant tous pour diminuer les dépenses sur les personnes en situation de handicap, a créé un concept qui s’appelle les « aidants naturels »
- Ce sont les membres de la famille qui sont obligés de fournir les soins personnel à une personne en situation de handicap.
- S’il y avait des services de répit, et de soutient, qui permettaient à l’aidant naturelle de travailler, dormir, et de se reposer, ça marcherait, peut-être, pour quelques uns.
- Mais ces servies, ce soutien, n’existe pas pour les « aidants naturel », ce qui produit souvent de la maltraitance et manque de soins des personnes en situation de handicap
- De plus, quelque fois les « aidants naturels » ne sont strictement pas « naturel » pour la situation.
- Par exemple, ce n’est pas correcte d’attendre qu’un garçon adolescent aide sa mère seule à la toilette.
- Ce n’est non-plus correcte d’attendre qu’une femme subisse de la maltraitance de son mari parce qu’il est son « aidant naturelle ».
- Une personne en situation de handicap doit avoir des fonds pour embaucher et payer son propre préposé.
La douleur
- Les partisans du suicide assisté et de l’euthanasie disent que c’est nécessaire pour prévenir que les gens meurent dans une douleur atroce.
- Ils se rappelle leurs témoignage d’une proche qui est décédé en criant.
- Mais ça ne concorde pas avec le rang bas de la douleur parmi les raisons, surtout parce que ça inclut « la douleur et la peur de la douleur »
- En fait, les soins palliatifs peuvent éliminer les symptômes physique dans 95% des cas.
- Quand les gens parlent de « la souffrance », c’est surtout le deuil, la perte de statut dans la société, et la perception qu’ils ont moins de valeur en tant que personne malade ou handicapée.
- Lorsqu’une personne meurt dans la douleur, ce n’est pas un problème de la science médical, c’est un problème de la pratique de la médecine.
- Les médecins reçoivent peu de formation dans le soulagement de la douleur, ils ne sont pas orientés vers les soins palliatifs.
- Ils ne veulent pas donner des opiacés, de peur de créer des toxicomanes.
- Les familles ne veulent pas questionner les médecins, de peur de créer de l’antagonisme et se faire étiqueter comme perturbateur.
Tout ça pour dire
- Les problèmes cités par les personnes qui demandent le suicide assisté et l’euthanasie sont reliés à l’incapacité, et ce sont des problèmes qui étaient déjà réglés par les militants des droits des personnes en situation de handicap. Ces solutions doivent être adoptés par les gouvernements et par la société en générale.