Archive des webémissions: Une analyse des reportages suivant l’affaire Carter

Cette semaine, nous examinons la couverture médiatique après la décision Carter.

Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:

  • Une analyse des reportages suivant l’affaire Carter
  • ADAPT à Washington
  • Une nouvelle remarque discriminatoire de Peter Singer

Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.

UNE ANALYSE DE REPORTAGES SUIVANT LA DÉCISION DE LA COUR SUPRÊME DANS L’AFFAIRE CARTER

  • Un cabinet de relations publics, Earnscliffe, a fait une analyse des articles et éditoriaux pour le Conseil des Canadiens avec Déficiences et l’Association Canadienne pour l’Inclusion Communautaire (ACIC).
  • Earnscliffe a examiné 281 articles, commentaires, éditoriaux et courriers des lecteurs dans les journaux anglophones de partout au Canada pendant le mois de février; avant et après la décision dans l’affaire Carter, rendu le 6 février.
  • Il y avait beaucoup d’anecdotes personnelles et de contenu émotionnel dans ces articles.
  • D’un autre coté, les discussions politiques et l’analyse des questions légales étaient peu profond.

Quelques découvertes pas surprenantes :

  • La question du SA/E est très importante pour tous.
  • la grande majorité des commentaires et des éditoriaux ont soutenus la légalisation du suicide assisté.
  • Les écrivains croient que la cour suprême a rendu une décision juste et bien considérée.
  • Les commentateurs ont suivi les sondages et « l’opinion public ».
  • Les raisons données pour le soutien du SA/E
  • Mettre fin à la souffrance;
  • Permettre aux personnes de mourir dans « la dignité »;
  • Offrir un décès paisible;
  • Respecter le choix de l’individu / autonomie (la majorité crois que la cour a correctement interprétée la charte)

Il y avait un consensus d’appuis envers les protections :

  • Surtout contre la maltraitance.
  • Basées sur la capacité de la personne et l’expression de sa volonté.
  • Mais il y avait pas d’accord sur la structure des protections :
    • La majorité ne crois pas qu’il y aura des dérapages.
    • Limitons-nous l’admissibilité à certaines groupes (par exemple, les personnes atteinte d’une maladie terminale?) ou exclure certains, tel que les personnes dont la souffrance est psychique?
    • Par quel processus déterminons-nous la capacité et la volonté d’une personne qui fait une demande de SA/E?
  • Tout le monde est d’accord qu’il faut améliorer les soins palliatifs.
  • Les commentateurs croient que le parlement doit adopter une loi.
  • Il n’y a pas de patience pour l’invocation de la clause dérogatoire.
  • Par contre, les critiques reconnaissent que le processus va être difficile et complexe.
  • Les commentateurs croient que le parlement sera capable de développer des critères pour l’accès au SA/E et prévenir les dérapages.
  • Les personnes en situation de handicap étaient parmi ceux qui ont soutenu la décision, mais le rapport d’Earnscliffe ne donne pas de citations :
  • Parce qu’on manque de données sur lesquelles se fonde cette déclaration, il est difficile de mesurer l’ampleur de l’appui de la communauté des personnes handicapées.
  • Il ce peut que ce soit des répétitions des commentaires de Steven Fletcher ou de l’organisme ad hoc des handicapés qui a été formé pour soutenir les demandeurs dans l’affaire Carter.
  • La majorité croient que les médecins seront impliqués dans l’aide médicale à mourir. Mais les commentateurs ne veulent pas que les médecins soient obligé de tuer des gens.
  • La plupart croient que le SA/E ne va être que pour des personnes « en fin de vie » sans définition, et sans regard à la décision de la Cour Suprême, qui le permet pour les personnes en situation de handicap.

Parmi ceux qui s’opposaient au SA/E, les raisons données étaient :

  • Les thèmes religieux (sainteté de la vie, similaire à l’avortement).
  • La pente glissante – exemples de la Belgique, des pays bas.
  • Le danger de l’abus – les ainés et les personnes en situation de handicap sont plus souvent les victimes de la maltraitance. Avec le suicide assisté l’abus peut se manifester dans la coercition à se faire tuer.
  • L’aide au suicide au lieu de la prévention du suicide.
  • Les critères d’admissibilité sont trop large.
  • Le SA/E met de la pression sur les médecins : Tuer n’est pas un soin.
  • Le rapport dit que les thèmes religieux étaient les plus fréquents. Nous ne savons pas si Earnscliffe a exclut les trois journaux Catholique de leur échantillon en arrivant à cette conclusion.
  • Il y avait peu de commentaires ou citations des personnes en situation de handicap.
  • Lorsque les argumentaires reliés aux droits des personnes en situation de handicap étaient relevées, c’était les académiciens qui sont cité.
  • Il n’y avait aucune discussion sur le débat dans la communauté des personnes en situation de handicap.
  • Malgré des efforts importants « Le récit et la voix de la communauté des personnes handicapées du Canada n’a pas été entendu suffisamment et ne se reflète pas de manière adéquate dans l’opinion éditoriale actuelle :
  • « Les handicapées » sont mélangés avec « les vulnérables. »
  • Cet amalgame est un groupe indistinct, sans expérience, valeur, connaissance, ou droits.
  • Il n’y a pas de reconnaissance que les intérêts des personnes en situation de handicap puissent être différents des personnes atteintes de maladies terminales.
  • Le langage de la décision Carter a exacerbé ce problème.

NOUVELLES EN BREF

  • ADAPT à Washington Un groupe des militants en situation de handicap qui réclame les services à domicile et la libération des CHSLD a manifesté à Washington DC cette semaine. Les membres de ADAPT ont visité le département fédérale de santé et services humains et la maison blanche, où 53 personnes étaient arrêté pour de la désobéissance civile. Pendant les activités les membres d’ADAPT déclaraient qu’ils préférés aller en prison que de se trouver dans un établissement.
  • Peter Singer soutien (encore) l’assassinat des enfants avec déficiences – Un professeur à l’université Princeton a encore suggéré qu’il serait « raisonnable » pour le gouvernement et les compagnies d’assurance de ne pas payer pour traiter des bébés avec une déficience grave. En 1993, Singer a publié un traité « les éthiques pratique » où il dit : l’euthanasie non volontaire pour les « êtres humains pas capables de comprendre le choix entre la vie et la mort, » y compris « les nourrissons gravement handicapées. » Il a répété cette position dans une entrevue à la radio dimanche dernier.
TVNDY