Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:
- Le collège des médecins du Québec met en garde contre la « mort à la carte. »
- La foire aux questions : Nous savons que le suicide assisté arrive déjà. Si nous ne le réglementons pas, ne serons-nous pas avec une «spécialité macabre» de suicides assistés sans aucune garantie?
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LE COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC MET EN GARDE CONTRE LA MORT À LA CARTE.
- Dans un article publié cette semaine sur le site du Collège des médecins du Québec, le secrétaire du groupe, le Dr Yves Robert, a exprimé son inquiétude quant à un changement d’attitude à l’égard de l’homicide médical.
- Le Dr Robert souligne que le but original de la loi était de fournir des soins médicaux en fin de vie; des soins qui pourraient, dans des cas exceptionnels, inclure l’euthanasie. Pourtant, récemment, de nombreuses personnes ont invoqué ce qu’elles considèrent comme un «droit» à la mort assistée suite à un diagnostic de maladie grave ou terminale, même avant que les symptômes ne deviennent graves.
- Malgré plus de 450 euthanasies dans la province au cours de la première année, la société québécoise a fait face au fait «brutal» que, en raison des critères d’éligibilité, certaines personnes qui en font la demande, sont refusées à la mort assistée.
- « Alors que l’AMM était réservée au patient souffrant, dit le Dr. Robert, on observe l’émergence d’un discours réclamant une forme de mort à la carte. Mais est-ce vraiment ce que souhaite notre société? »
- Le Dr Robert interroge l’utilité d’ouvrir l’accès à la mort assistée lorsqu’il y aura toujours des personnes qui ne seront pas jugées admissibles. Il regrette le paradoxe d’exiger des protections contre les abus d’une part, tout en demandant aux médecins de se comporter comme s’il n’y avait pas de limites d’accès. Il critique en outre les politiciens, les experts et les médias pour dénoncer le refus de fournir l’euthanasie et de valoriser « la mort à la carte. »
- L’article suggère qu’un tel modèle supprime les soins médicaux et le jugement médical dans l’équation, en créant un système comme celui en Suisse, où le suicide assisté est fourni par des organisations privées.
- Le Dr Robert conclut: «Ce qui est frappant, après la première année d’application de cette loi reconnue comme étant à l’origine d’une « ouverture majeure », c’est la rapidité avec laquelle l’opinion publique semble avoir jugé cette ouverture insuffisante. En sommes-nous vraiment rendus là? Alors que nous n’avons pas encore pleinement assimilé ni l’application des dispositions actuelles ni ses conséquences? »
FOIRE AUX QUESTIONS
Q: Nous savons que le suicide assisté arrive déjà. Si nous ne le réglementons pas, ne serons-nous pas avec une «spécialité macabre» de suicides assistés sans aucune garantie?
Cette «spécialité macabre» existe déjà. La légalisation n’a rien fait pour l’arrêter.
- 75% des décès dans l’Oregon sont «guidés» par des personnes de « Compassion & Choices », qui envoient les gens aux médecins en fonction de leur volonté de prescrire des médicaments létaux, pas leur relation avec un patient, ni leur compétence ni leur compassion.
- En Belgique, le Dr Wim Distelmans effectue un pourcentage important des euthanasies dans ce pays, même s’il occupe le poste de président de la commission belge sur l’évaluation et le contrôle de l’euthanasie. (conflit d’intérêt).
- Le réseau « Final Exit » a été confronté à des accusations criminelles dans des situations où les «exit guides» ont tenu les mains des gens afin de les empêcher de déchirer le sac en plastique de leur tête pour arrêter leur «suicide assisté».
- La clinique Dignitas en Suisse aidera à peu près n’importe qui, de n’importe où, à se tuer
- Le gouvernement néerlandais fournit des unités mobiles d’euthanasie pour effectuer des appels domiciliaires. Donc, que vous puissiez ou non recevoir des soins à domicile pour vous aider à vivre de manière autonome selon vos propres termes, vous pouvez certainement obtenir de l’aide pour mourir.
- La « Farewell Foundation » cite spécifiquement la souffrance en raison du handicap comme motif de suicide.