3. Si c’est seulement les gens qui demandent l’aide au suicide et répondent aux critères qui seront admissibles au suicide assisté, où est le danger?

  • Les données provenant des endroits où le suicide assisté et l’euthanasie sont permis montrent que les personnes qui ne sont pas admissibles sont souvent tuées de toute façon. Les exemples les plus récents en Belgique comprennent Eddy et Mark Verbessen, 45 ans, jumeaux sourds qui ont demandé l’euthanasie parce que leur vision dégénérait, et une femme qui a été euthanasiée après avoir été agressée sexuellement par le psychiatre qui la soignait pour anorexie.  Dans l’Oregon, les rapports annuels montrent que, chaque année, au moins une personne survit à plus des six mois maximum avec une «maladie terminale».
  • Un autre danger est de ne pas utiliser la même norme pour évaluer une demande de suicide par une personne handicapée comparée à une personne non handicapée. Les préjugés sur la qualité de vie des personnes avec une invalidité peuvent façonner les interventions du personnel médical et du grand public dans leurs manières de parler de ces questions et à répondre à une personne handicapée qui veut se tuer. Les gens supposent que les personnes handicapées ont « besoin d’aide » pour se suicider. Ils supposent que la vie avec un handicap est pire que la mort. Ils supposent que la présence d’un handicap signifie une vie sans bonheur, amour ou satisfaction et que la douleur et la souffrance sont constantes.
  • Enfin, le danger vient de ne pas reconnaître les effets de la discrimination, qui limite des choix des personnes handicapées sur le lieu et la façon dont ils vivent, le type d’assistance personnelle et des soins de santé qu’ils reçoivent ainsi que le l’accès au lieu de travail ou les moyens de se déplacer.  En refusant de reconnaître et de corriger cette discrimination, la société crée les conditions de vie misérables qui poussent les gens handicapés à vouloir se suicider.
TVNDY