En un mot, non.
- Le retrait de la sanction pénale pour le suicide n’a pas créé un « programme » du suicide parrainé par le gouvernement. Les lois interdisant le suicide assisté sont appliquées également à tous, et elles font partie d’une politique sociale plus vaste de prévention des suicides.
- L’application de cette politique de manière égale à tous les gens est un effort pour reconnaître et remédier à la discrimination qui se passe déjà contre les personnes handicapées. Les exemples incluent l’ordre de «ne pas réanimer» sur les dossiers médicaux des personnes handicapées, faire pression sur les personnes handicapées pour refuser un traitement et le manque de services adéquats, de soutien et d’accessibilité pour qu’elles soient pleinement intégrées à leurs communautés.
- La politique de prévention du suicide est là pour protéger les nombreux groupes qui sont vulnérables, comme les personnes autochtones, les lesbiennes, les gaies, les personnes bisexuelles et transgenres, les adolescents, les anciens combattants et les personnes handicapées. Tous ces groupes sont vulnérables à des sentiments suicidaires à cause de la discrimination, de l’isolement, de l’intimidation, de la violence, de la dévaluation par la société, de l’institutionnalisation, des questions d’identité, la perte de la culture et de la langue, de la toxicomanie, les effets post-traumatiques, et de nombreux autres facteurs sociaux.