Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:
- Donner la mort : qu’est-ce qui pourrait aller de travers?
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DONNER LA MORT : QU’EST-CE QUI POURRAIT ALLER DE TRAVERS?
- Les partisans du suicide assistés dessinent une image de la mort médicalisée comme une célébration de l’amour suivi par un passage paisible de la vie à la mort. Mais est-ce que cette image est réaliste?
- Les personnes qui demandent le suicide assisté en Oregon disent qu’elles veulent mourir pour les raisons suivantes :
- Perte d’autonomie
- Perte de capacité de faire des activités préférées
- Perte de « dignité »
- Sentiment d’être un fardeau
- Ces raisons sont toutes reliées au développement d’une incapacité. Elles sont aussi sociales, reliées à l’environnement physique de la personne, les services de soutien disponible, ses relations familiales, son accompagnement, son estime de soi-même et ses croyances sur l’incapacité.
- Ces problèmes ne se règlent pas avec la mort.
- Il y a très peu d’information sur ce qui se passe à hui clos lorsqu’une personne reçoit de l’aide médicale à mourir.
- Les ainés et les personnes en situation de handicap vivent des taux d’abus beaucoup plus grands que d’autres personnes
- Entre 2 et 10% des ainés sont maltraités. Ce chiffre est probablement bas, parce que personne n’aime admettre qu’il est vulnérable, et beaucoup de gens sont embarrassés d’être victimes.
- Le taux d’abus des personnes en situation de handicap peuvent aller jusqu’à 50% selon la déficience et l’environnement.
- De plus, le côté physique du processus peut mal tourner.
- Une étude publiée en 2000 dans le New England Journal of Medicine a ramassé les données de trois autres chercheurs, et examiné des problèmes dans l’administration du suicide assisté et l’euthanasie aux pays bas.
- L’étude a regardé les suicides assistés (114 cas) et les euthanasies (535), fait par les médecins en pratique générale, les spécialistes, et les médecins en CHSLD.
- Ils ont évalué l’efficacité des méthodes (injection, alimentation, suppositoire) et différentes espèces de drogues (les barbituriques, les opiacés)
- Ils ont trouvé trois genres de problèmes
- Les problèmes cliniques, tels que trouver une veine pour l’injection ou de la difficulté à avaler des pilules, ont eu lieu dans 5% des euthanasies et 10% des suicides assistés
- Les complications, telles que les vomissements ou des spasmes, ont eu lieu dans 3% des euthanasies et 7% des suicides assistés.
- Les problèmes d’achèvement, lorsque la personne ne meurt pas ou que ça prend longtemps, ont eu lieu dans 5% des euthanasies et 15% des suicides assistés.
- Dans 21 des 114 cas de suicide assisté, le médecin a enfin donné une injection létale à cause des problèmes avec le suicide assisté.
- 37 des personnes ont pris un temps étendu pour tomber en coma, et encore 7 se sont réveillés du coma.
- Au total, il y avait 13% de problèmes avec l’euthanasie, et 31% de problèmes avec le suicide assisté. En tous, il y avait des problèmes en 16% des morts médicalisés.
- Ils ont trouvé trois genres de problèmes
- Deux autres études du suicide assisté et de l’euthanasie aux pays bas ont trouvé des problèmes dans 12% et 7% des cas.
- Une étude aux États-Unis en 1998 a trouvé des problèmes dans 3 cas sur 20.
- Par contre, les études de Washington et de Oregon en 1996 et 1999 n’ont pas trouvé de cas ou la personne n’est pas morte du suicide assisté. Il y a plusieurs raisons pour ce résultat.
- Dans les états de Washington et de l’Oregon, il n’y a pas de surveillance du suicide assisté par un médecin ou d’autre personne désintéressée.
- Dans ces états; les groupes de promotion du suicide assisté sont présents dans plus de 70% des cas. Ça augmente la probabilité que le rapport des évènements soit biaisé.
- Je n’ai pas pu trouver d’autres études depuis l’année 2000 au sujet des problèmes clinique avec le suicide assisté et l’euthanasie.
- Les résultats qu’on a maintenant nous donnent à réfléchir sur le rêve d’une mort paisible pour tous.
- Les disputes sur l’héritage
- De la maltraitance
- Les chicanes familiales
- Avaler 100 pilules, puis avoir la possibilité de les régurgiter, ou de suffoquer ou faire des spasmes, ou de se réveiller du coma.