Archive des webémissions: FAQ – Des problèmes avec le suicide assisté légalisé?

Nous discutons aujourd’hui des problèmes rencontrés dans des endroits où le suicide assisté est légale.

Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:

  • LA FOIRE AUX QUESTIONS : Si les juridictions qui ont légalisé le suicide assisté n’ont pas eu de problèmes, pourquoi ne pas simplement suivre ces modèles?

Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.

LA FOIRE AUX QUESTIONS: Si les juridictions qui ont légalisé le suicide assisté n’ont pas eu de problèmes, pourquoi ne pas simplement suivre ces modèles?

  • Ceci n’est pas un question réglé.
  • Bien que les tribunaux dans l’affaire Carter n’aient trouvé aucune raison de s’inquiéter des abus potentiels dans les juridictions où le suicide assisté est légal, la Cour suprême irlandaise n’est pas d’accord. Dans une décision d’avril 2013, ce tribunal a confirmé l’évaluation de la juridiction inférieure de la même preuve utilisée par les tribunaux dans l’affaire Carter. La Cour suprême Irlandaise dans l’affaire Fleming a constaté qu’il existait des preuves que les aînés et les personnes handicapées risquaient d’être maltraitées en vertu des lois permettant l’euthanasie et le suicide assisté.
  • Le Journal de l’Association médicale canadienne (CMAJ) a publié un article en juin 2010 qui a examiné les morts assistés par médecin en vertu de la loi sur l’euthanasie en Belgique. Leurs résultats comprennent:
    • Sur les 208 décès assistés par un médecin, 66 étaient sans demande explicite
    • De ces 66 décès; La décision n’a pas été discutée avec 78% de ces patients.
  • Dans d’autres pays où le suicide assisté et l’euthanasie sont légaux
    • Bien que les médecins soient censés signaler l’écriture de prescriptions létales ou d’euthanasie, il n’y a aucun moyen de s’assurer qu’ils le font. Les données sont basées uniquement sur ceux qui déposent des rapports et ne peuvent suivre l’euthanasie non signalée.
    • Les problèmes ont été documentés dans les médias et par des études sur les décès par cause de la mort.
  • Les études qui ne font que regarder l’euthanasie signalée donnent une image irréaliste de la situation. En 2010, 23% des décès médicalement assistés aux Pays-Bas n’ont pas été comptés; Le chiffre est encore plus élevé en Belgique.
  • Les données de l’Oregon et d’autres endroits qui permettent le suicide assisté par un médecin sont peu fiables car les faits sont cachés et déformés:
    • Les décès liés au suicide assisté ne sont pas considérés comme des suicides, mais en raison de la maladie sous-jacente.
    • Il n’y a pas de données recueillies auprès de médecins qui refusent les demandes de suicide assisté (pourquoi ils ont refusé, ce qui est arrivé à la personne par la suite).
    • Bien que les médecins soient censés signaler l’écriture de prescriptions létales, il n’y a aucun moyen de s’assurer qu’ils le font.
    • La disposition des médicaments n’est pas suivi après que la prescription soit rempli.
    • Après la publication de rapports statistiques annuels, la documentation est détruite, ce qui empêche une analyse plus poussée.
  • Il existe peu d’études sur l’impact des lois d’euthanasie sur l’application des ordres «ne pas réanimer» (avec ou sans permission). L’utilisation de ces commandes sans autorisation est déjà un problème majeur.

Q: La loi et la règlementation du suicide assisté ne réduiront-ils pas le nombre de décès injustifiés?

  • Il serait plus exact de dire que plus de décès seront comptés et que les critères seront élargis afin d’inclure davantage de personnes et de pratiques. Nous avons appris que les abus continuent là où le suicide assisté est légal. Nous avons également vu que les critères d’éligibilité sont appliqués de plus en plus lâchement et que les lois sont modifiées pour permettre à de plus en plus de personnes d’être euthanasiées. C’est ce qu’on appelle une «pente glissante».
TVNDY