Archive des webémissions: Les victimes accidentelles de l’euthanasie

Cette semaine, nous examinons un article du Dr Will Johnston dans le Huffington Post.

Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:

  • Les victimes accidentelles de l’euthanasie et du suicide assisté
  • Les droits de conscience et les soins palliatifs

Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.

LES VICTIMES ACCIDENTELLES DE L’EUTHANASIE ET DU SUICIDE ASSISTÉ

  • Un article récent dans le Huffington Post par le Dr. Will Johnston décrit deux des victimes accidentelles, et probablement non admissibles, de la nouvelle loi sur l’euthanasie au Canada. (L’article peut être trouvé à http://www.huffingtonpost.ca/will-johnston/assisted-dying_b_12168266.html)
  • Le Dr. Johnston raconte l’histoire d’une amie dont le voisin lui a dit que sa femme allait obtenir le suicide assisté. «Le voisin a dit qu’ils iraient chez un médecin à Vancouver pour y parvenir. L’amie s’est dit perplexe, parce qu’elle avait vu la femme faisant du jardinage en dehors de sa maison. Le voisin a fait d’autres commentaires suggérant que sa femme serait morte bientôt. Elle avait des problèmes cardiaques. »
  • L’amie a averti son infirmière pour obtenir des services communautaires, et la dépression de la femme suicidaire a commencé à être traités par une infirmière et un travailleur social.  Cette femme, supposément mourante mais apparemment capable, n’est pas allé à Vancouver tout de suite.
  • L’amie du Dr. Johnston continue l’histoire. « Quelques jours plus tard, (au début du mois de juin) le mari est venu avec un presse-papiers et un stylo.  Il a commencé en disant, « Le maudit Gouvernement n’a pas passé le projet de loi (pour l’euthanasie). » Il m’a demandé de signer un formulaire; qu’il avait besoin de deux signatures pour le médecin à Vancouver (pour faire l’euthanasie). Il a déclaré que personne de leur famille et des amis ne signerait.
  • «Je lui ai dit que je ne signerais pas. Il a supposé que c’était pour des motifs religieux et j’ai dis «non, c’était basé sur l’expérience.» Il a dit «OK, alors je vais demander à votre mari. » Je lui ai dit qu’il ferait mieux de ne même pas en parler »
  • Après le jour choisi pour l’euthanasie, l’amie a noté que le balcon du voisin a été drapée de crêpe noir.
  • Quand elle a rencontré son voisin à la boîte aux lettres, « le voisin s’est plaint qu’aucun des voisins avait fait ses condoléances, même s’il était évident que sa femme avait « disparu ». Il a dit que sa femme avait eu une belle dernière journée, qu’elle a aimé la promenade autour de la digue. »
  • Selon le Dr. Johnston, cela semble être un homicide médical utilisé comme une solution à la dépression, apparemment facilitée par un mari avec d’autres projets.
  • Le Dr. Johnston parle d’un deuxième cas. Il y a « quelques semaines, je fus contacté par la femme d’un jeune homme avec une maladie neurologique. L’homme avait été assuré par un médecin pratiquant l’euthanasie à Vancouver qu’il est qualifié pour un suicide assisté. Il était déprimé et il ne s’était jamais aventuré à l’extérieur.
  • « A l’invitation du patient, je l’ai visité dans sa chambre partagée à même une maison de soins infirmiers miteuse; un lieu qu’une fois on m’a décrit comme « une prison. » Il m’a parlé de sa lutte pour trouver un remède à sa malade avec des doses massives de vitamines. Il était moins handicapé que, par exemple, Walter Lawrence, qui travaille à Vancouver en tant que conseiller de pair à des personnes blessées à la moelle épinière et d’autres personnes.
  • «Mais ce patient avait perdu l’espoir en l’avenir et sentit que son existence n’a pas de sens et que la mort était la seule solution. Cette vision étroite axé sur la mort définit une dépression suicidaire, et toute personne non-handicapée recevrait une aide psychologique pour le soulager. Cet homme handicapé, qui était loin d’être mort, a été tué par un médecin de Vancouver au lieu d’être soigné.
  • « Au téléphone, avant même d’avoir rencontré le patient, le médecin a donner son raisonnement pour contourner la loi.  Il dit que l’homme pouvait facilement développer des plaies de lit et mourir d’infection, de sorte que sa mort « était raisonnablement prévisible. »
  • « Ce qui a surpris sa femme était « la facilité » avec laquelle on a tué son mari déprimé, auto-isolé sous le nouveau régime. Ce qui semble évident est que l’ensemble du contexte de ce décès ne va pas être signalé à la ministre de la Santé ou le ministre de la Justice; il n’y a pas de transparence dans le système. »
  • Le Dr. Johnston conclut: « Cinq ans à partir de maintenant, le rapport obligatoire va être plein de statistiques fades et auto-justifiantes, présentées par des médecins qui ont eux-mêmes fait la mise à mort. En assainissant ces suicides et les homicides médicalisées avec les euphémismes désormais familiers de «l’aide médicale à mourir, » les médecins rassurent le public indifférents, que tout va très bien. »
  • Les gens qui soutiennent l’euthanasie disent souvent que les craintes des opposants au sujet de l’aide médicale à mourir sont exagérées. Ce sont deux cas où les gens qui étaient apparemment inadmissibles (parce qu’ils étaient des personnes vulnérables à l’incitation à se suicider en fonction de leurs conditions, et dont la mort ne semble pas être raisonnablement prévisible) ont néanmoins été tués. Mais sans le contexte des informations détaillées sur leurs décès, et les gens qui se soucie du contexte, ils vont disparaître dans ce que le Dr. Johnston appelle les «statistiques fade. »
  • Nous avons besoin de plus d’articles comme celui du Dr. Johnston. Espérons que la famille, les amis, les voisins, les professionnels de la santé, et d’autres vont raconter les histoires derrière les statistiques afin que nous puissions comprendre les conséquences réelles de l’euthanasie et du suicide assisté.

LES DROITS DE CONSCIENCE ET LES SOINS PALLIATIFS

  • Le Collège des médecins de l’Ontario et Fraser Health en Colombie-Britannique exercent une pression sur les médecins pour administrer l’euthanasie, en violation de leurs droits de conscience.
  • Bien que cela puisse paraître, à première vue, être un problème des médecins, il affecte tous ceux qui veulent être sûrs que leur médecin les protègera de pressions subtiles pour les forcer vers l’euthanasie ou le suicide assisté.
  • En Colombie-Britannique, Fraser Health Authority met de la pression sur les centres de soins palliatifs pour qu’ils pratiquent l’euthanasie et le suicide assisté dans leurs locaux. Ceci est une violation des principes de soins palliatifs qui sont de ni accélérer ni retarder la mort. Si les hospices sont contraints de pratiquer l’euthanasie, ils ne seront plus des endroits où les gens peuvent se sentir en sécurité contre la mort hâté.
  • Pendant ce temps, le Collège des médecins de l’Ontario a décidé que les médecins qui refusent de pratiquer l’euthanasie doivent référer leurs patients à quelqu’un qui les euthanasiera. Forcer les médecins de renvoyer leurs patients à la mort annulera leur droit de conscience de ne pas tuer leurs patients. Il perturbera également la confiance entre le médecin et le patient, quand un patient ne peut pas être sûr que le médecin travaillera toujours pour sauver sa vie.
  • Vous pouvez contribuer à préserver les droits de conscience des médecins et la sécurité des soins palliatifs en écrivant au collège des médecins dans votre province. Pour plus d’informations, envoyer un courriel à TVNDY à info@tv-ndy.ca.
TVNDY