Archive des webémissions: La propagande du réseau HBO

Cette semaine, nous discutons d’une nouvelle série de documentaires sur le réseau HBO.

Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:

  • Le réseau HBO: Le « débat » n’est qu’une propagande
  • Une athlète considère l’euthanasie après les jeux paralympiques

Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.

HBO LE « DÉBAT » N’EST QU’UNE PROPAGANDE

  • « Right to die » un « débat » de 27 minutes sur le suicide assisté; un documentaire que le réseau HBO a récemment présenté dans la série « vice ».
  • Moins de deux minutes du programme a été consacrée à l’opposition au suicide assisté. Le segment a laissé entendre que l’opposition aux États-Unis est menée par l’église catholique, et n’a même pas mentionné que les organisations de défense des droits des personnes en situation de handicap s’opposent à cette politique. Le journaliste a admis qu’il y a «des éléments de preuve» d’une pente glissante en Belgique et aux Pays-Bas.
  • Le documentaire, raconté par le correspondant Vikram Gandhi, est centrée autour du suicide assisté d’Antoinette Westerink, une femme hollandaise avec un «trouble de la personnalité» dont l’euthanasie est montré au cours du segment. Mme Westerink se voit comme un papillon en préparation pour sortir de la chrysalide, et n’a pas de regrets au sujet de sa mort imminente. Cependant, son fils adulte et sa fille sont bouleversés que le psychiatre qui a approuvé son euthanasie l’a fait après seulement trois réunions, et n’a pas consulté sa famille avant de prendre la décision.
  • Au cours du segment, Vikram Gandhi parle à Christina Symonds, une personne qui est encore peu affectée avec la SLA. Pendant qu’il l’introduit, des images sont affichées de patients atteint de SLA de stade avancée; une personne dans un lève-personne, et d’autres dans des lits d’hôpital en utilisant de l’assistance respiratoire externe.
  • Mme Symonds montre sa crainte d’être handicapée quand elle dit: «La seule chose que vous serez en mesure de bouger à la fin sont vos globes oculaires. Je ne veux pas passer par cette horreur. Et je ne veux certainement pas faire passer mes enfants à travers cela. »
  • Son mari Teddy Symonds ajoute: «Elle ne veut pas s’asseoir, être pris en charge, être essuyé et être nourris. Elle veut dire «c’est fini ». Ça ne va pas s’améliorer. Tout ce qui fonctionnait ne fonctionne plus et c’est là où je trace la ligne. Et si vous avez cette capacité, c’est du pouvoir. »
  • Ned Delojsi de la Conférence catholique de Californie est cité à deux reprises, pour un total d’un peu plus d’une minute (46 secondes puis 20 secondes). Bien qu’il consacre la plupart de son temps à parler du danger pour les personnes vulnérables, ses remarques sur la foi sont utilisés en premier lieu, pour le discréditer face à l’auditoire laïque. Plus tard, Theo Boer soulève des questions sur l’augmentation spectaculaire de l’euthanasie aux Pays-Bas lors de sa parution de 40 secondes à l’écran.
  • L’entrevue de M. Nelojsi est suivie par une citation de Christy O’Donnell, une personne atteinte du cancer qui utilise un fauteuil roulant et déclare «Lorsqu’ils seront assis dans cette chaise avec un diagnostic de stade IV et qu’ils auront un enfant qu’ils quittent ou un mari qu’ils aiment, alors ils pourront prendre leur propre décision. » Malheureusement, les producteurs n’ont pas parler à ces personnes handicapées qui sont « assis sur cette chaise » mais qui s’opposent au suicide assisté quand même.
  • Howard Glick, une autre personne atteint d’une maladie dégénérative exprime également ses craintes de devenir handicapé. « Qu’est-ce que je veux faire, dépérir dans un fauteuil roulant? Même pas reconnaitre mes enfants? Peu importe le coût».
  • Comme dans de nombreux documentaires similaires, les producteurs semblent avoir leurs opinions établis sur la question avant de commencer à l’explorer, et ainsi ont négligé de présenter justement les arguments contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ils ont joué sur les craintes du public d’avoir des incapacités; en utilisant le terme «dignité» comme le contraire du handicap, et en suggérant que la seule façon de garder le contrôle de sa vie est d’avoir la mort assistée.
  • En outre, les producteurs ont clairement montré que les méthodes habituelles de suicide étaient des substituts inacceptables pour l’aide d’un médecin.  Ils n’ont pas décrit ce qui se passe en cas de complications lors de l’aide au suicide ou de l’euthanasie. Au lieu de cela, ils ont favorisé les kits de suicide commercialisés par Derek Humphry, le fondateur du « Hemlock Society ».
  • Le segment a également minimisé les objections des médecins qui s’opposent aux pratiques de suicide assisté comme une violation des principes des soins palliatifs, les mélangeant avec les objections religieuses.
  • Ceci est un excellent échantillon de propagande, mais pas de journalisme.

NOUVELLE EN BREF – UNE ATHLÈTE CONSIDÈRE L’EUTHANASIE APRÈS LES JEUX PARALYMPIQUES

  • Marieke Vervoort est une sprinter belge participant aux jeux paralympiques à Rio. Elle a remporté des médailles d’or et d’argent aux Jeux paralympiques de 2012 à Londres.
  • Elle a déclaré que les jeux de Rio seront ses derniers, et dit qu’elle envisage l’euthanasie en raison de la douleur causée par sa maladie dégénérative.
  • En tant que citoyenne de la Belgique, Mme Vervoort pourrait être admissible à l’euthanasie sous l’une des lois la plus libérale au monde. Elle doit convaincre deux médecins qu’elle a des souffrances physique ou psychologique constante et insupportable qui ne peut pas être apaisée, et qu’il n’y a « pas d’alternative raisonnable» à la situation.
TVNDY