Archive des webémissions: L’estime de soi

Aujourd’hui, nous discutons de l’importance de l’estime de soi pour les personnes handicapées et de la manière dont elles peuvent être améliorées ou endommagées.

Dans cet épisode de l’Euthanasie et l’incapacité, Amy Hasbrouck et Christian Debray discutent:

  • L’estime de soi

Veuillez noter que ceci n’est qu’un script et notre webémission inclut des commentaires additionnels.

L’ESTIME DE SOI

  • Souvent au fond du désir de mourir existe la perception qu’on n’a pas, ou plus, de la valeur humaine.
  • Bien que la personne soit née avec son incapacité, ou qu’elle développe une déficience à l’âge adulte, l’estime de soi peut être gravement atteinte.
  • La majorité des personnes qui ont des déficiences de développement grandissent dans des familles ou ils sont les seules personnes en situation de handicap.
  • À la naissance d’un enfant avec une déficience, les parents éprouvent une gamme de réactions.
    • Il y a certaines qui ne sont pas dérangées par les nouvelles, ils font ce qu’il faut pour avoir les services et le soutien pour faire épanouir l’enfant.
    • Pour certaines, c’est une tragédie.
    • Il y en a qui se sentent privés de leurs attentes pour leur enfant, et pour leur vie de parent. Il y même des parents qui portent plainte pour « la vie à tort, » disant que l’enfant n’aurait jamais dû naitre.
    • Certaines le prennent comme un fardeau énorme, et se plaignent à tout le monde
    • Il y en a qui croient que l’incapacité de l’enfant est une punition de dieu ou vers l’enfant ou les parents.
    • Les parents ont des attentes très faibles pour l’enfant, et ils sont trop protecteur, étouffant l’enfant, limitant ces réussites et son potentiel.
    • D’autres parents font le minimum possible pour l’enfant, les laissant se débrouiller tous seuls.
  • Un enfant isolé, face à des sentiments négatifs de ses parents envers son incapacité, qui est une partie tout entière de lui, aura une grande difficulté a garder une estime de soi costaude. C’est similaire à l’expérience des enfants gaies, qui s’aperçoivent que leurs parents n’aiment pas l’homosexualité.
  • Lorsqu’un adulte développe une incapacité, plusieurs choses arrivent qui peuvent endommager son estime de soi.
    • Si la personne avait déjà quelconque difficulté émotionnelle, elle va probablement être exacerbé par le stresse, la perte et le deuil.
    • Des membres de la famille, des médecins, des travailleurs sociaux, des amis, et la société qui croient que l’incapacité est un sort pire que la mort.
    • Il affronte les barrières physiques, de communication, et institutionnelles, et il voit que ces choix sont très limités. Même s’il peut toujours faire son boulot, il ne peut pas rentrer dans le bâtiment.  La pension d’invalidité n’est pas convenable, sa maison n’est pas adaptée, il n’aime pas avoir une préposée différente tous les jours et il ne veut pas aller en CHSLD.
    • Il constate qu’il a subi une grande perte de statut dans la société. Il perd des amis qui ne sont pas capables de s’adapter au changement.  D’autres personnes le traitent différemment.
    • Les images propagées dans les médias des personnes en situation de handicap vont tout d’un coup s’appliquer à lui-même. Ces images incluent :
  • Le méchant : qui a toujours une cicatrice, un boitement, une prothèse, ou d’autres incapacités externes pour marqué sa faiblesse morale.
  • La victime : toujours petite et faible, la victime attend la charité des autres, ne peut pas améliorer sa situation, qui à un gros cœur, mais souffre courageusement en silence. Il meurt toujours à la fin.  Ce personnage apparait souvent dans les filmes qui montre le suicide assisté de façon positive.
  • Le Surmonteur : Avec de l’énergie, de l’esprit et du courage, ce personnage fait face à des obstacles un par un, et il réussit tout défi. S’il y a un problème de motivation, il y a toujours une personne non handicapée pour lui dire qu’il doit arrêter de se plaindre et de s’apitoyer.  Le surmonteur existe pour inspirer l’audience, même si c’est juste en sortant du lit.
  • Ces personnages sont toujours joués par des personnes non handicapées, qui gagnent des oscars pour ces rôles
  • Évidemment, ce ne sont pas des personnages réalistes.
    • Des reportages qui perpétuent ces stéréotypes.
  • Tout ça attaque à son estime de soi. Et lorsque la personne cherche du soutien émotionnel, il y a de grosses chances que le psychologue aura les mêmes préjugés que la société en générale.
  • Ça, c’est le problème, comment allons-nous y remédier?
    • Recruter et former plus de professionnels de la santé mentale avec des incapacités.
    • Offrir de la formation pour les professionnels de la santé mentale non handicapés faite par des personnes en situation de handicap.
    • Fournir du soutien des pairs dans les hôpitaux et les centres de réadaptation. C’est moins important que les gens partagent un diagnostique qu’ils partagent l’expérience de la perte et la discrimination.
    • Améliorer les options pour l’intégration communautaire. Rediriger les fonds des CHSLD aux soins à domicile, selon le modèle de la vie autonome.
    • Changer les portraits des personnes en situation de handicap dans les médias. Nous devrions prendre notre place devant et en arrière de la caméra.  N’acceptons plus que les comédiens non handicapés jouent les rôles des personnes en situation de handicap.
TVNDY